Processus électoral – La CEI et le PNUD ajustent leur collaboration à la situation

Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Ibrahime COULIBALY-KUIBIERT, a eu une séance de travail, le jeudi 26 mars 2020 à son siège d’Abidjan-II Plateaux, avec la nouvelle Représentante Résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Madame Carol Flore-SMEREZMAK.

A l’issue des échanges de près de deux heures, la nouvelle Représentante Résidente du PNUD a fait la déclaration suivante : « Comme vous le savez, en 2019, il y a eu une mission d’évaluation des besoins électoraux par le système des Nations Unies.

Donc, à la suite de cette mission d’évaluation des besoins, on est tombé d’accord qu’une assistance électorale internationale pour la Côte d’Ivoire était nécessaire. Et, le PNUD en collaboration avec les agences du système des Nations Unies, le PNUD étant le lead sur ces questions, j’ai tenu après mon arrivée en Côte d’Ivoire, il y a quatre semaines, de venir rencontrer la Commission Electorale Indépendante. De tout premier abord, c’est une visite de courtoisie au Président de la Commission électorale.

J’en ai profité pour passer en revue avec lui les grands axes de coopération dans le cadre de notre projet d’appui aux élections pour la présidentielle de 2020. Donc, on a regardé un peu les structures de gouvernance et les interventions. Et, on a relevé surtout l’importance que ces élections en 2020 aient lieu dans un environ crédible, transparent, inclusif mais surtout apaisé. Nous avons passé en revue les besoins financiers.

Donc, la contribution des partenaires mais surtout et également la contribution du Gouvernement puisque les élections, ce sont un exercice souverain de l’Etat. Nous avons aussi essayé d’aborder les activités phares qui pourraient avoir lieu les six prochains mois, puisque les élections auront lieu en octobre. Et, de voir comment avec cette épidémie qui sévit en ce moment et où tout le monde est engagé à travers son énergie comment on peut continuer à faire les activités et les interventions nécessaires ».

Cette rencontre fait suite à une autre que Le Président de la Commission Electorale Indépendante, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a eu le lundi 23 mars 2020 au siège de la CEI, avec le coordonnateur du Système des Nations-Unies en Côte d`Ivoire, Philippe Poinsot.

Au terme de cette séance de travail, Philippe Poinsot a indiqué qu’il a été question du « cadre de coordination que la Commission Electorale Indépendante (CEI) va mettre en place avec ses partenaires notamment la communauté internationale, ses partenaires bilatéraux et multilatéraux qui ont décidé d’accompagner le processus électoral, qui sont engagés à ses côtés ».

Accompagnement du processus électoral – La CEI va mettre en place un cadre de coordination avec ses partenaires

Le Président de la Commission Electorale Indépendante, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a eu une séance de travail, ce lundi 23 mars 2019 au siège de la Commission électorale à Abidjan-II Plateaux, avec le coordonnateur du Système des Nations-Unies en Côte d`Ivoire, Philippe Poinsot, qu’accompagnaient plusieurs responsables du PNUD en Côte d’Ivoire. A l’issue des échanges, Philippe Poinsot a fait la déclaration suivante : « Nous avons discuté du processus électoral et du cadre de coordination que la Commission Electorale Indépendante (CEI) va mettre en place avec ses partenaires notamment la communauté internationale, ses partenaires bilatéraux et multilatéraux qui ont décidé d’accompagner ce processus, qui sont engagés aux côtés de la CEI. Nous avons regardé les contours de ce cadre de coordination qui sera mis en place très prochainement. Nous l’espèrerons dès le mois prochain,
si les conditions le permettent ».

Journée internationale des femmes – La CEI célèbre ses dames

La Commission centrale de la Commission Electorale indépendante (CEI) avec à sa tête son Président, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a célébré de façon anticipée le lundi 02 mars 2020 à son siège d’Abidjan II-Plateaux, la journée internationale des femmes prévue pour le 08 mars prochain. En mission d’installation des Commissions Electorales des Représentations Diplomatiques (CERD) du 04 mars au 15 mars 2020, la Commission Centrale a profité de sa cérémonie mensuelle de salut aux couleurs pour rendre hommage à ses dames. « Vous donnez la vie, a rappelé le Président Ibrahime Coulibaly-Kuibiert. Vous êtes le métronome du bon. Vous êtes source de rigueur. Soyez des modèles pour tous les agents de la CEI ». Au nom de toutes les dames, que la CEI avait gâtées de présents, Bela Marie Noëlle a remercié la Commission Centrale pour tous ces égards.

Processus électoral – La CEI va installer ses représentations dans dix-neuf pays

Dans le cadre des préparatifs des opérations électorales à venir, les Commissaires centraux de la Commission Electorale Indépendante (CEI) iront en mission dans dix-neuf pays pour l’installation de leur représentations et rencontrer à l’occasion la communauté ivoirienne. Ci-dessous la déclaration du porte-parole de la Commission centrale, M. Emile Ebrottié.

Conformément à la Loi N°2001-634 du 09 Octobre 2001 portant composition, organisation, attribution et fonctionnement de la Commission Electorale Indépendante telle que modifiée in fine par la Loi N°2019-708 du 05 Août 2019, les Commissaires Centraux sous la direction de Monsieur COULIBALY- KUIBIERT Ibrahime, Président de l’Institution, effectueront une mission d’installation des Commissions Electorales des Représentations Diplomatiques (CERD) du 04 au 15 mars 2020 dans certains pays d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Afrique.

Rappelons que conformément aux dispositions de la même loi, du 08 au 23 décembre 2019, les Commissions Electorales Locales (CEL) ont été installées sur toute l’étendue du territoire national.

Il s’agit de :

  • 31 Commissions Electorales Régionales (CER)
  • 82 Commissions Electorales Départementales (CED)
  • 378 Commissions Electorales Sous-Préfectorales (CESP)
  • 58 Commissions Electorales Communales (CEC)

 

En ce qui concerne les Commissions Electorales des Représentations Diplomatiques (CERD), il faut retenir que dix-neuf pays ont été choisis sur la base de la forte représentativité de la population ivoirienne y résidant.

Il s’agit de :

1- En Afrique

  • Afrique du Sud
  • Burkina Faso
  • Ghana
  • Gabon
  • Guinée
  • Mali
  • Maroc
  • Sénégal
  • Tunisie

2- En Amérique

  • Canada
  • Etats-Unis d’Amérique

 

3- En Europe

  • Allemagne
  • Belgique
  • Espagne
  • France
  • Grande-Bretagne
  • Italie
  • Suisse

 

Le dix-neuvième pays est le Togo qui n’abritera pas de CERD mais qui accueillera un lieu de vote.

Au cours de cette mission, les Commissaires /Superviseurs procèderont à l’élection des Bureaux des CERD, à la formation de leurs membres, et ensuite à des rencontres de sensibilisation avec la diaspora ivoirienne résidant dans les différents pays visités.

Cette mission s’inscrit dans la lettre et dans l’esprit de l’Article 30 de la Constitution ivoirienne qui dispose : « L’Etat assure la participation des Ivoiriens résidant à l’extérieur à la vie de la Nation. […] »

La CEI invite les Ivoiriens de la Diaspora à se préparer pour s’inscrire massivement sur les listes électorales en vue de participer à l’élection du Président de la République en Octobre 2020.

La participation à la vie de la nation requiert l’implication de tous les Ivoiriens vivant à l’Etranger.

 

Abidjan, le 27 Février 2020
POUR LA Commission Centrale
Emile EBROTTIE

Porte-Parole

Processus électoral – Un projet d’appui aux élections signé avec le PNUD

Les futures échéances électorales ivoiriennes seront financées sur le budget de l’État à concurrence de 75 milliards FCFA en 2020 et 12,9 milliards FCFA en 2021, soit un total de 87, 9 milliards FCFA, a annoncé jeudi à Abidjan, Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances.

M. Coulibaly s’exprimait lors d’une cérémonie de signature de trois sessions d’accords entre la Côte d’Ivoire et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD). Il s’agit de la signature des plans de travail 2020 entre la Côte d’Ivoire et le PNUD, la signature d’un accord-cadre du PNUD avec la Fondation Bénédicte Jeanine Kacou Diagou (BJKD) et la signature d’un projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire.

Ce dernier accord portant assistance électorale du PNUD à la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral ivoirien), contribuera selon le ministre Adama Coulibaly, à la préparation et à l’organisation dans les « meilleures conditions » des élections à venir. La Côte d’Ivoire organisera en octobre prochain une élection présidentielle. « Ce projet mettra l’accent sur le développement des capacités, mais surtout sur la nécessité d’assurer un cycle électoral crédible, transparent, inclusif et sans violences lors des présidentielles et législatives à venir.

Ainsi le projet est prévu pour une durée de deux ans allant de janvier 2020 à décembre 2021», a expliqué M. Coulibaly. « Le gouvernement mettra tout en œuvre pour la bonne exécution de ce projet afin de garantir à la Côte d’Ivoire des élections libres, transparentes et apaisées», a promis M. Coulibaly. « Le projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire vise à couvrir un certains nombres de besoins spécifiques et essentielles à notre institution à savoir : le renforcement des capacités de nos ressources humaines, le renforcement de nos moyens logistiques, l’amélioration significative de notre dispositif actuel de collecte, le traitement et la proclamation des résultats », a entre autres expliqué Coulibaly Kuibiert-Ibrahime, le président de la CEI.

Selon lui, l’enjeu est celui de la promotion de la maturité démocratique de la Côte d’Ivoire. « Nous osons espérer que votre engagement à nous soutenir se traduira dans les meilleurs délais », a dit M. Coulibaly aux autorités du PNUD.

Pour sa part, Jonas Mfouatie, le Représentant résident par intérim du PNUD en Côte d’Ivoire a invité les ivoiriens à rester engagés afin de promouvoir dans la cohésion, un climat propice pour un processus électoral crédible et apaisé. Plusieurs ministres dont Nialé Kaba (Plan et développement) , Joseph Séka Séka (Environnement et développement durable), Mariatou Koné (Solidarité, cohésion sociale et lutte contre la pauvreté) et Raymonde Goudou Coffie (Modernisation de l’Administration et de l’innovation du service public) ont pris part à cette signature d’accords avec le PNUD notamment les conventions sur les plans de travail 2020 entre les deux parties où sept plans de travail conjoints ont été signés pour un coût de 11 milliards FCFA.

Représentation des femmes dans les assemblées élues – La CEI et le ministère de la femme en phase

Le bureau de la Commission Electorale Indépendante (CEI) a eu une séance de travail, le mardi 28 janvier 2020 à son siège d’Abidjan II-Plateaux, avec une forte délégation du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant conduite par la ministre Bakayoko-Ly Ramata. A l’issue des échanges, la ministre a expliqué à la presse les dessous de cette réunion. « Nous sommes venus avec deux préoccupations majeures, a annoncé Professeur Bakayoko-Ly Ramata. Il s’agit de la prise en compte dans le code électoral des dispositions de la loi du 14 octobre 2019 favorisant la représentation des femmes dans les assemblées élues. Cette loi institue en effet un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats pour tous les scrutins. Mais aussi plaider pour la création d’une cellule genre au sein de la CEI ».

Sur ces deux questions, la ministère de la femme, de la famille et de l’enfant assure avoir eu des engagements de la part du Président de la Commission électorale, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert. « Nous partons vraiment rassurés, a-t-elle affirmé. Car, le Président de la CEI est un homme d’expérience, de rigueur, un homme d’une grande carrure avec une équipe compétente.

Nous sommes également rassurés de l’issue (paisible) des élections à venir ». Pour sa part, le Président de la CEI s’est engagé, avec son équipe, à prendre  toutes les dispositions pour « appliquer cette nouvelle loi ». Il a tenu également à saluer le leadership de la ministre sur la question. « Une chose était de voter cette loi qui invite les femmes à participer aux assemblées élues et une autre est que celles-ci se sentent intéressées par la chose politique et nul doute là-dessus car avec son leadership qu’on connait Madame la ministre va mener à bien cette mission », a-t-il souligné.

Processus électoral – Le GPATE « disponible » pour accompagner la CEI

Le bureau de la Commission Electorale Indépendante (CEI) conduit par son premier vice-président, Koné Sourou, a eu une séance de travail, le lundi 27 janvier 2020, à son siège d’Abidjan II-Plateaux, avec une forte délégation du Groupe de Plaidoyer et d’Actions pour une Transparence Electorale (GPATE) conduit par son Président Abraham Denis Yoraubat.

« Nous sommes rassurés, nous partons rassurés des échanges que nous avons eus avec la commission électorale », a confié à la presse, au nom des organes de cette faitière, Denis Yoraubat, à l’issue des échanges de plus d’une heure. Il a insisté que le GPATE a sollicité cette séance de travail afin de mieux s’imprégner du processus électoral. « Vous savez tous les espoirs des ivoiriens sont portés sur cette Institution pour conduire le processus électoral à bon port, a expliqué le Président Denis Yoraubat.

Notre organisation, en tant que plateforme citoyenne, qui œuvre dans le domaine des droits de l’homme et de la gouvernance électorale a cru devoir venir se présenter à la nouvelle commission qui vient d’être mise en place et marquer sa disponibilité à œuvrer au renforcement de la confiance et à ce que les élections se passent sans violence, de façon transparente et de façon inclusive ».

Les deux organisations devraient donc se rencontrer à nouveau pour la bonne marche du processus électoral. « C’était une audience de prise de contact où nous avons passé en revue toutes les perspectives et tout ce qui peut aider à créer un organe électoral digne de confiance qui pourra mener les activités qui pourront conduire à des élections crédibles et apaisées », a en effet conclu le Président du GPATE.

Traitement médiatique des questions électorales – La CEI, l’ANP, la HACA et l’ARTCI préparent une réaction

Le bureau de Commission Electorale Indépendante (CEI) a eu une séance de travail, le mercredi 22 janvier 2020, à son siège d’Abidjan II-Plateaux, avec les organes de régulation de la presse et des nouveaux medias à savoir l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) et l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC (ARTCI). « Il s’agit d’élaborer ensemble les dispositions relatives à votre implication dans l’organisation des élections, a déclaré d’emblée le Président de la CEI, Ibrahime Kuibiert. Il nous faut identifier clairement la partition des uns et des autres dans le processus électoral ».

Après des échanges de plus d’une heure, les différents participants ont qualifié leur séance de travail de prometteuse pour le processus électoral. « Comme vous le savez, 2020 est une année électorale avec notamment l’élection du Président de la République et à cette période vous savez combien de fois la presse est sollicitée et le rôle qu’elle joue dans le processus électoral », a rappelé, Raphael Lakpé, Président de l’ANP.

Il a réfuté toute idée que cette rencontre ait un lien direct avec l’actualité récente insistant qu’il était nécessaire que les organes se rapprochent de la CEI pour harmoniser leurs positions. « Nous avons donc déterminé ensemble la façon dont nous devons travailler, a poursuivi le Président Lakpé.

Nous avons convenu d’un certain nombre de choses que nous allons mettre en pratique à l’occasion de la régulation de la presse pendant le processus électoral,(…) Nous sommes conscients qu’au cours de ce processus la presse a besoin d’être encadrée et la régulation a besoin d’être renforcée ».

Le discours est quasiment similaire du côté de l’ARTCI. « Il a été question d’accompagner la CEI à ce qu’elle puisse mener à bien sa mission, a déclaré, Bilé Diemeléou, Directeur de l’ARTCI. Et, nous régulateurs, nous nous devons d’être disponibles. Nous avons déjà demandé à nos collaborateurs de travailler sur les éléments identifiés ». Interrogé sur le rôle précis de sa structure dans le processus électoral, il a répondu qu’il n’y a pas de mesures particulières si ce n’est de renforcer leur vigilance : « La régulation se fait tout le temps. Et pas forcément particulièrement par rapport à la CEI. Mais, nous nous devons d’être un régulateur parfait. Le côté internet est aussi régulé par l’ARTCI et nous continuerons notre mission. Nous allons simplement être encore plus vigilants et nous doter de nouveaux outils et renforcer surtout notre cyber espace en contrôle ». Les parties devraient se retrouver très rapidement pour achever leurs travaux.